mercredi, 26 février 2014
Après
À l'issue de la représentation de Pelléas et Mélisande,
de Claude Debussy, direction de Louis Langrée, mise en scène de Stéphane Braunschweig, avec Phillip Addis (Pelléas), Karen Vourc'h (Mélisande), Laurent Alvaro (Golaud), Jérôme Varnier (Arkel), Sylvie Brunet-Grupposo (Geneviève), Dima Bawab (Yniold), Luc Bertin-Hugault (Un médecin, le berger), chœur Accentus, Orchestre des Champs Élysées,
photographie : mardi 25 février 2014, peu avant minuit.
10:19 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique | Tags : frédéric tison, photographie, opéra comique, pelléas et mélisande | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Autoportrait en homme invisible assis dans une baignoire
Porte 10, Baignoire de côté, rang 1 (siège à gauche), à l'Opéra Comique (Paris II),
juste avant la représentation de Pelléas et Mélisande,
de Claude Debussy, direction de Louis Langrée, mise en scène de Stéphane Braunschweig, avec Phillip Addis (Pelléas), Karen Vourc'h (Mélisande), Laurent Alvaro (Golaud), Jérôme Varnier (Arkel), Sylvie Brunet-Grupposo (Geneviève), Dima Bawab (Yniold), Luc Bertin-Hugault (Un médecin, le berger), chœur Accentus, Orchestre des Champs Élysées,
photographie : mardi 25 février 2014, vers huit heures du soir.
(Extraits du spectacle)
10:08 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique | Tags : frédéric tison, photographie, opéra comique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
À l'Opéra Comique
Devant l'Opéra Comique (Paris II), peu avant la représentation de Pelléas et Mélisande,
de Claude Debussy, direction de Louis Langrée,
photographie : mardi 25 février 2014, vers sept heures du soir.
09:19 Écrit par Frédéric Tison dans Autour de la musique | Tags : frédéric tison, photographie, opéra comique, paris | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 25 février 2014
Lumière d'une fin d'après-midi
Du côté de l'étang de la Ganne, dans l'Allier,
photographie : hiver 2013-2014.
09:05 Écrit par Frédéric Tison dans Auvergne, Photographies solitaires, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
lundi, 24 février 2014
La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (20)
« 52. Les Hympnes, en latin et en françois, couvertes de cuir vert, en lettre courant, neufves. »
Je pense que ces Hymnes sont des collections de chants chrétiens.
Il m’apparaît en effet peu probable que ces Hymnes désignent des chants grecs (poème et musique) tels que les Hymnes à Apollon – nombre de ces œuvres, d’ailleurs très fragmentaires, n’étaient que peu, voire pas du tout connues du temps de Charles d’Orléans. Des Hymnes (l’Hymne au Soleil, l’Hymne à Némésis) de Mésomède de Crète, au IIe siècle, le citharède attaché au service de l’empereur Hadrien (et qui écrivit, en l’honneur du bel Antinoüs, favori d’Hadrien, des Panégyriques), avaient certes survécu à travers des manuscrits médiévaux. Mais les Hymnes de Delphes, datant du IIe siècle avant J.-C., ne furent découverts qu’en 1893-1894 par l’érudit et archéologue Théodore Reinach.
« Chanter une hymne », dans le Nouveau Testament, c’est, dans le sillage des chants vétérotestamentaires, adresser un cantique à Dieu afin de le louer, de l’adorer, de lui rendre grâce. Les hymnes forment, avec les psaumes et les cantiques, l’éventail du chant des premiers chrétiens.
Ainsi les Douze, juste après l’institution de l’eucharistie, se mettent à chanter. Selon la traduction du chanoine Crampon (1923), et je souligne : « Après le chant de l’hymne, ils s’en allèrent au mont des Oliviers » (Marc, 14, 26 ; Matthieu, 26, 30). De même, dans Les Actes des Apôtres (16, 25), durant la mission de Paul en Macédoine et sa captivité, Luc (?) écrit : « Or, vers le milieu de la nuit, Paul et Silas, étant en prière, chantaient des hymnes à Dieu, et les prisonniers les écoutaient ». Dans l’Épître aux Éphésiens (5, 19), son auteur Paul les exhorte ainsi : « Entretenez-vous les uns les autres de psaumes, d’hymnes et de cantiques spirituels, chantant et psalmodiant du fond du cœur en l’honneur du Seigneur ». Dans l’Épître aux Colossiens (3, 16), nous lisons : « Que la parole du Christ demeure avec vous avec abondance, de telle sorte que vous vous instruisiez et vous avertissiez les uns les autres en toute sagesse : sous l’inspiration de la grâce que vos cœurs s’épanchent vers Dieu en chants, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels. »
Demeure le problème du contenu de ce livre d’Hymnes, et de leurs auteurs, qu’il n’est pas possible de déceler. Mais peut-être ai-je négligé quelque piste ?
« 53. Le Service de la Chapelle du roy, couvert de cuir rouge marqueté, en ung bien petit volume, lettre de forme. »
La Chapelle du roi était constituée d’un ensemble d’ecclésiastiques chargés d’assurer la célébration du service divin à la cour de France : confesseurs, chapelains, aumôniers, clercs de l’aumône, sommeliers. S’agit-il d’une liste des noms de ces personnages et de leurs attributions au temps de Louis ou de Charles d’Orléans ?
(à suivre.)
15:53 Écrit par Frédéric Tison dans Autour du livre, La Bibliothèque de Charles d'Orléans, Blois, 1427 | Tags : frédéric tison, charles d'orléans, bibliothèque, blois, 1427 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 23 février 2014
L'Ombre
Dans l'étang de la Ganne, dans l'Allier,
photographie : hiver 2013-2014.
09:53 Écrit par Frédéric Tison dans Auvergne, Photographies solitaires, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, étang de la ganne | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
« Qu'aimerais-je revoir ? »
à François.
Le château de Chenonceau (XVIe s.) & le Cher,
photographie : novembre 2013.
09:42 Écrit par Frédéric Tison dans Centre, Châteaux de France, Voyages et promenades en France | Tags : photographie, château de chenonceau, le cher, frédéric tison | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
samedi, 22 février 2014
La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (19)
« 49. Logique, couvert de vert, sans aiz [« ais », feuillet de bois utilisé pour la reliure], historiée et paragraffée à or [avec l’ajout de signes dorés destinés à marquer le début d’un passage], escript en lettre courant, en latin. »
Voir le livre 42.
« 50. Le livre d’Horace, avecques plusieurs Sommes et Traictiés de droit canon et autres vieilles choses, couvert de cuir vert, en lettre de forme ancienne, en latin. »
Le laconisme de cette description empêche de connaître lesquelles des œuvres d’Horace (65-8 avant J.-C.), s’il s’agit bien du poète latin, étaient éditées dans ce livre, ainsi que la nature de ces Sommes, Traités et autres vieilles choses… Je ne vois d’ailleurs pas très bien, voire pas du tout !, pourquoi des œuvres de droit canon étaient éditées avec les œuvres d’Horace. (Trouver Horace…)
« 51. Le grant Chaton, couvert de rouge, sans aiz [« ais », feuillet de bois utilisé pour la reliure], escript dessus .j. Chanteprime, intitulé de Senectute, avecques .i. [un] autre livre intitulé Asinarius, escript en lettre courant, historié et enluminé. »
Le traité Caton l’Ancien ou De la vieillesse (« grant Chaton », « de Senectute »), en latin Cato Maior de Senectute, est une œuvre de Cicéron, publiée en 44 avant J.-C. Il s’agit d’un dialogue imaginaire entre les deux vieillards Caton l’Ancien et Atticus et leurs jeunes amis Lélius (Caïus Laelius Sapiens) et Scipion Émilien, dialogue où l’éloge de la vieillesse, âge de sagesse, est à la fin proclamé.
J’ai trouvé la trace d’un certain Jehan Chanteprime, « Trésorier & Gardes des Chartres du Roy » vers 1405, dans les Ordonnances des Rois de France de la troisième race, contenant notamment des lettres de Charles VI. Peut-être Louis d’Orléans lui avait-il acheté ce livre sur la couverture duquel figurait encore son nom ?
Asinarius est un livre qui a conservé malgré mes recherches tout son mystère. Il ne figure pas parmi les titres des œuvres de Cicéron ayant traversé les siècles. Le plus curieux est que le terme, qui désigne « ce qui est relatif à l’âne » ou l’ânier, le conducteur d’ânes, fut utilisé, au début du christianisme, par les adversaires de la jeune religion qui surnommaient ainsi les chrétiens, accusés d’adorer une tête d’âne. Ce n’est peut-être pas un ouvrage de Cicéron, mais alors ?...
(à suivre.)
19:02 Écrit par Frédéric Tison dans Autour du livre, La Bibliothèque de Charles d'Orléans, Blois, 1427 | Tags : frédéric tison, charles d'orléans, bibliothèque, blois, 1427 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Deux châteaux vus en passant
Le château d'Amboise (XIVe-XVIe s.)
et le château de Chaumont-sur-Loire (XVe-XVIe s.),
sur la route,
photographies : novembre 2013.
19:02 Écrit par Frédéric Tison dans Centre, Châteaux de France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, château d'amboise, château de chaumont-sur-loire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 15 février 2014
Dans un château (Interlude)
Photographie : février 2014.
18:17 Écrit par Frédéric Tison dans Châteaux de France, Photographies solitaires, Voyages et promenades en France | Tags : frederic tison, photographie, ombres, fragment seul | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
Règle
Il est bon, souvent, de se couper soi-même la parole.
18:16 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules | Tags : frédéric tison, minuscule | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 14 février 2014
La Loire en novembre
Le pont Jacques Gabriel (1724), sur la Loire, à Blois,
photographie : novembre 2013.
07:41 Écrit par Frédéric Tison dans Centre, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, pont jacques gabriel, loire, blois | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Lumes
Sur le pont Jacques Gabriel (1724), sur la Loire, à Blois,
photographie : novembre 2013.
07:01 Écrit par Frédéric Tison dans Centre, Photographies solitaires, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 13 février 2014
Les Loges
Façade des Loges (XVIe siècle) du château de Blois,
photographie : novembre 2013.
21:08 Écrit par Frédéric Tison dans Centre, Châteaux de France, Voyages et promenades en France | Tags : frédéric tison, photographie, façade des loges, château de blois | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
La bibliothèque de Charles d'Orléans, à son château de Blois, en 1427 (18)
« 47. Le livre d’Aristote, en lettre de forme, neuf, historié et enluminé, en latin, de Secretis secretorum, et Regimine principum, couvert de cuir rouge marqueté, en latin. »
Le Secret des Secrets est une encyclopédie, écrite sous la forme d’une vaste lettre, traduite d’un livre anonyme arabe du Xe siècle, le Kitâb sirr al-‘asrâr (Le Livre des secrets) et faussement attribuée à Aristote : ce dernier aurait là composé un « miroir du prince », conseils divers à destination d’Alexandre le Grand, dont le Stagirite avait été le percepteur, au moment de la conquête de la Perse. Le livre a été traduit en latin par un clerc nommé Philippe de Tripoli, dont nous ignorons tout, après 1227. On y trouve des exposés de politique, de morale, d’alchimie, d’astrologie, de médecine, de magie… C’était en quelque sorte la référence encyclopédique du bas Moyen Âge.
La mention « et Regimine principum » désigne un chapitre de ce texte, consacré aux principes d’hygiène de vie (le « régime »).
« 48. L’Istoire de la vie et naissance d’Alixandre, avecques poetes, escript en lettre ancienne, couvert de cuir vert, en latin. »
Il me semble que cet ouvrage désigne l’une des versions du Roman d’Alexandre du Pseudo-Callisthène, un écrivain inconnu, égyptien, ou grec d’Égypte (IIe ou IIIe siècle après J.-C. ?), ou d’un ensemble d’auteurs anonymes réunis sous ce même nom. Du véritable Callisthène (né vers 360 avant J.-C. et mort vers 327), contemporain et biographe d’Alexandre le Grand, les chroniques étaient perdues depuis longtemps, et de nombreux textes apocryphes, versions légendaires de la vie du conquérant macédonien, naquirent de ce manque.
La mention « avecques poetes » signifie-t-elle que l’on trouvait, à la suite des légendes, des œuvres telles que Li Romans d’Alixandre d’Alexandre de Bernay (ou Alexandre de Paris) (XIIe siècle), récit en vers dodécasyllabes qui prirent là pour la première fois le nom d’alexandrins ?
(à suivre.)
06:56 Écrit par Frédéric Tison dans Autour du livre, La Bibliothèque de Charles d'Orléans, Blois, 1427 | Tags : frédéric tison, charles d'orléans, bibliothèque, blois, 1427 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |